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barbara müller-huber

Barbara peint ses mots. Elle prépare la matière avec des pigments qu’elle malaxe en douceur avec du jaune d’œuf ou de l’huile, comme une méditation. Elle est fascinée par les techniques de peinture anciennes.

D’une lignée de femmes artistes, d’un grand-papa architecte et aquarelliste, très petite elle jouait avec les couleurs, des feutres des pinceaux, du fil et des ciseaux afin d’assembler, coller ou coudre des matières, afin de créer des univers qui l’enchantaient.

 

La découverte de l’œuvre de Camille Claudel a été révélatrice ; une vibration tellement puissante la faisait réaliser qu’elle devait créer à son tour.

Attirée par les fresques anciennes, surtout celles de la Renaissance, elle a découvert le travail avec les pigments et les techniques de peintures anciennes, techniques qu’elle utilise aujourd’hui exclusivement.

Quand elle se lance, plus rien ne l’arrête, parfois figurative parfois abstraite, elle dépose ses émotions sur la toile.

Il n’y a pas de doute qu’elle est aussi aimantée par les œuvres de Zao Wu Ki, Picasso, Erni, Schiele,  Modigliano et tant d’autres. Ces artistes la portent et l’accompagnent dans sa soif de donner vie a ses toiles.

L’amour, le partage, la présence comme l’absence lui donnent envie de s’exprimer.

Parfois elle nomme les toiles, mais elle préfère que le spectateur interprète ses œuvres selon ses émotions et son vécu.

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